Pas de sirène brésilienne en Méditerranée!

15 avril 2020

Les chiffres toujours en progression de l’IGP Méditerranée s’accompagnent nécessairement d’une augmentation des détournements et usurpations de l’IGP, preuve de son succès. Ces comportements ont dépassé les frontières françaises, comme pour la marque de vin « Sirène Méditerranée » déposée au Brésil.

Conjointement avec l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), la Fédération défend le nom Méditerranée, en France comme à l’étranger, afin de protéger le savoir-faire de ses opérateurs.

 Après une opposition au dépôt de cette marque, et l'envoi d'une mise en demeure, l’opérateur brésilien a retiré la référence à La Grande Bleue pour ne déposer que le terme « Sirène » pour désigner ses vins.

Un autre dossier couronné de succès à l’étranger fin 2019 est celui de la marque « Miditerraneon » déposée en Chine, toujours dans le secteur viticole. En effet, l’office des marques chinois a refusé son enregistrement, après opposition de la Fédération et de l’INAO. Ce refus renforce la reconnaissance de l’IGP Méditerranée en Chine, pays où les usurpations en matière viticole sont courantes.

La Fédération agit conjointement avec l'INAO pour défendre l'IGP Méditerranée. Actuellement, 14 dossiers sont en cours en matière de défense du nom Méditerranée: en Espagne, en Solvénie, en Italie, en Allemagne, en Inde, aux Etats-Unis, en Russie et au Brésil. Une réflexion est également en cours pour renforcer la protection de l'IGP aux Etats-Unis. 

La Fédération prend à cœur son rôle de défense, n’hésitez donc pas à signaler toute utilisation en matière viticole du mot « Méditerranée » qui vous semblerait suspecte et à nous l’adresser par mail: contact@igpmed.fr

Pour plus d'informations, consultez notre guide sur l'utilisation du signe de qualité Méditerranée ici